Depuis le PGCE, j'aurais passé deux entretiens pour un travail, déménagé quatre fois et fait des aller-retours Londres-Kent pendant une bonne partie des vacances pour trouver un logement. Phew!
En trois semaines de travail, je peux dire:
-qu'être NQT est légèrement plus reposant que PGCE parce qu'on n'est pas constamment observé même si c'est beaucoup plus de responsabilités et de classes à charge.
-que le stress est toujours là, même "à la campagne"
-qu'enseigner dans une école de filles, c'est vraiment étrange au début et puis on s'y fait.
-qu'être observée par une nouvelle PGCE, c'est flippant et en même temps ça rend nostalgique de l'année dernière tout en pensant que JAMAIS au grand jamais je ne voudrais y retourner (quand bien même si on m'offrait la voiture décapotable de Barbie).
-qu'il me faut être vraiment stricte voire limite méchante pour me faire respecter dès le début
-qu'on me prend toujours pour une étudiante alors que j'ai un gros planner de prof et que je suis chargée comme un mulet tous les jours
-qu'habiter près de l'école, c'est un avantage comme un inconvénient, surtout un inconvénient lorsque tu te retrouves coincé à la caisse du seul magasin ouvert avec ta boite de tampons et que la personne derrière toi est une de tes sixièmes.
-que quand je fais une bourde, ça reste souvent entre mes élèves et moi (très souvent entre moi et moi)
-que les gamins de Londres ne sont pas forcément les enfants les plus difficiles du Royaume-Uni et que la misère existe bien partout-qu'être nouvelle signifie faire beaucoup d'erreurs, ne pas toujours savoir comment faire les choses et improviser pas mal
-qu'une école de filles ne veut pas forcément dire une école "calme" mais aussi que les filles ne sont pas toutes des pestes ensemble et qu'il faut apprendre à les connaître avant de les juger.
